header droniste pour la télédetection de datura

Le drone au service de l’agriculture

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Le datura est une adventice toxique et redoutable pour les cultures de sarrasin. Pour la première fois dans le Grand Ouest, nous avons eu recours à la télédétection du datura par drone sur 50 ha de sarrasin localisés en Loire-Atlantique (44).

 

Dorénavant présent sur l’ensemble du Grand Ouest de la France, le Datura stramoine, véritable fléau des cultures bio, est en pleine expansion. Celle que l’on nomme aussi « l’herbe du diable » contient, dans sa tige, ses feuilles et ses fleurs, des alcaloïdes (atropine et scopolamine). Ces substances extrêmement toxiques pour l’organisme peuvent, même en très faibles quantités, contaminer toute une récolte. Le sarrasin, dont le cycle de développement coïncide parfaitement avec celui du datura, est donc au centre de la prévention et de la lutte contre cette adventice.

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Expérimenter les voies alternatives du futur

La destruction du datura suppose de pouvoir le repérer au sein des parcelles. En août 2020, l’UFAB a mis en œuvre sur une surface de 50 hectares, le service de détection des plants de datura développé par Telespazio France et baptisé GeoAdventice. Cet outil d’aide à la décision associe plusieurs technologies : les images acquises par le drone sont d’abord analysées par les algorithmes d’Intelligence Artificielle puis les résultats sont validés par une équipe d’experts. Ces cartographies de détection des daturas sont accessibles sous trois jours maximum via une application mobile directement utilisable aux champs.

« C’est une première pour le sarrasin du Grand Ouest » selon Thomas Méar, responsable des essais techniques de l’UFAB. « L’objectif de ce survol est de géolocaliser les plants de datura dans la parcelle pour les arracher avant la récolte et ainsi empêcher sa contamination. Cette collaboration prometteuse nous laisse envisager de couvrir l’ensemble de nos surfaces de sarrasin dès la campagne prochaine. », poursuit Thomas Méar.

Sécuriser les approvisionnements locaux

La qualité des grains et le sourcing local sont des enjeux majeurs pour l’UFAB. En témoigne la mise en service, en juillet 2019, du silo de collecte bio de Châteaubourg co-financé par la Région Bretagne et l’Union Européenne dans le cadre du programme de développement rural de la Bretagne (FEADER). Le site avait notamment permis de doubler la capacité de collecte de l’UFAB et de diversifier ses débouchés y compris en alimentation humaine : sarrasin, blé meunier, orge brassicole, avoine petit-déjeuner, colza…

Cette nouvelle initiative, visant à lutter contre le datura, confirme les engagements pris par l’UFAB pour le développement harmonieux d’une agriculture biologique moderne et performante, au service du territoire. Menée conjointement avec ses clients meuniers, cette expérimentation pourrait permettre de sécuriser la filière de sarrasin bio dans le Grand Ouest.

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